THOMAS DIALLO
Santorin Aujourd’hui est un beau jour ! Ce soir, j’ai dit à Selma que je souhaitais la revoir une fois la croisière finie, pour mieux la connaitre. C’est vrai, en croisière dès qu’un Roméo parle à Juliette, tout le bateau est au courant ! Elle est d’accord ! j’ai l’impression qu’elle me trouve un peu bizarre … c’est vrai que je me suis éclipsé deux soirées pour découvrir l’antre du navire ; et cette aventure je ne pouvais la partager trop tôt ; J’ai découvert qu’un grand couloir, au niveau du 6ème pont, est réservé aux cuisines et donc à l’équipage. Une grande pièce qui abrite une série de chambres froides ; en face des cuisines équipées magnifiques où peuvent travailler au moins trente cuisiniers et commis ; et plus au fond, vers l’avant du bateau, la salle de plonge et le stock de vaisselle. Du 6ème pont au 5ème pont, deux accès directs par escaliers au coin nuit avec toutes les chambres cabines en enfilade et deux salons de repos. Les employés ne doivent pas croiser les croisiéristes. Deux mondes parallèles donc ! La correspondance se fait sur le 4ème pont, via l’infirmerie ; c’est par là que je suis entré hier soir : j’en ai encore la chair de poule. Quand j’ai aperçu de dos une silhouette tenant un balai à la main. Et clac, il a éteint la lumière et je me suis retrouvé en éclairage minimum … j’ai donc suivi les pictogrammes de sécurité – évacuation, mais c’était chaud ! Sinon, Santorin c’est magnifique ! Comme sur les cartes postales. Mais quand 3000 passagers débarquent en même temps, cela perd un peu de son charme.
