JORDAN

Marseille, terminus, tout le monde descend. Enfin, sauf la moitié de mes collègues, qui sont embauchés à l’année plutôt qu’à la croisière, et quelques touristes qui ont embarqué en route et qui finissent leur tour. 

J’ai comme une boule au ventre, une impression de fin de colo, même si je n’étais pas là pour m’amuser. 

Je pose le pied à terre avec ma valise, après avoir fait la haie d’honneur aux touristes et empoché un joli magot en pourboires ! Je scrute les alentours, personne n’est là pour moi. Ni le frère de Romane (ouf!), ni Charlie, ni ma mère qui ne sait pas que je suis de retour. Je prends quelques instants dans le port pour respirer Marseille, ma ville… ça pue toujours autant ! 

Je file chez Charlie, je lui remets le paquet en lui expliquant quoi dire, et dans deux jours je revois Romane. Et cette fois, je tiendrai tête à son frère. Hors de question de renoncer à elle, je l’épouserai s’il le faut !

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